Le Matériel Minimum du preneur de son. DAT, micros, et GPS
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Le DAT.

un dat de rêve mais qui vaut la peau des fessesici un des DAT les plus performants (un portadat), gros comme un autoradio.

C'est un magnétophone numérique Natif. Enregistre tout simplement les sons sans aucune interprétation du signal (car les données ne sont pas compressée comme avec le minidisc), et le numérique permet de travailler et archiver directement sous forme informatique les données sonores.
Le prix varie de 4000 à 12000F, mais certains appareils coûtent dans les 30000F.
Les qualité diffèrent d'un matériel à l'autre: le plus important est de veiller à la solidité des prises
Un autre point à ne pas négliger est la qualité du préampli incorporé. trop souvent les preneurs de son croient économiser en achetant un matériel d'entrée de gamme: ils doivent rajouter alors la même somme dans un préampli externe, et c'est moins pratique.
 

Le Micro.
Bien souvent on préférera les réflecteurs paraboliques équipés d'une tête stéréo
 

moi même en train de m'en servirune parabole
 

Un réflecteur en Plexiglas permet de viser tout en regardant à travers, le gain permet de faire ressortir du fond sonore un oiseau, et encore mieux un insecte, car plus les fréquences sonores sont aigus, plus la longueur d'onde est courte, et plus le gain de la parabole est important.
Mais on peut choisir d'autre sortes de micros, le plus réaliste étant un casque de walkman dans lequel les écouteurs sont remplacés par des capteurs électret de qualité: c'est la tête du preneur de son qui reconstitue une image stéréo
Les deux photos montrent que le réflecteur est le même mais que le micro diffère.
Le prix du réflecteur est de l'ordre de 400F, mais de bons micros valent dans les 6000 à 10000F... (gulp!)
 

Et puis pour se localiser, le plus simple est de disposer d'un GPS, de la taille d'un talki, il permettra de noter exactement où et quand a été fait un enregistrement, et de noter l'heure G.M.T. (ou alors mettez vos montre à l'heure! pas l'heure du pays qui change tout le temps et ne correspond même pas à l'heure solaire (par exemple, en Bretagne, fausse de 2h20!), mais l'heure internationale qui permet de retrouver l'heure solaire, l'heure de la nature, facilement avec les cordonnées données par le GPS)


un GPS, gros comme un combiné de téléphone. Un GPS de la taille d'un combiné téléphonique... Un outil bien pratique.


La méthode classique (cartes) n'est intéressante que dans les lieux ou l'on habite. Ailleurs il devient très difficile de
-trouver les bonnes cartes (pas assez précises souvent, juste pour la route),
-de les préparer (car les cartes sont très rarement quadrillées)
- de traduire facilement les prises de notes en cordonnées précises et justes, sans erreur.
Et puis un GPS ne représente pas un investissement énorme si on ne choisit qu'un modèle minimum: il y a juste besoin qu'il donne l'heure G.M.T. et le point, rien de plus: le reste est superflu. On trouvera parfois des GPS pour moins de 800F.
Le dernier point: celui de la localisation et du datage précis des prises de son est extrêmement important: c'est ce qui permettra de faire des comparaisons plus tard au même endroit, d'éviter les multiples erreurs de contexte de certains films le dernier vu, ou (plutôt entendu) dans le nouveau "Marius Fanny, César", avec une sauterelle tettigiona viridissima (grande sauterelle verte) chantant à 13h (heure dans le film). Or celle-ci ne chante que très rarement avant 17h00 solaire. Résultat pour illustrer une prise de son soulignant la chaleur écrasante, on a collé un prise de son synonyme de fraicheur du soir, et peut être cette sauterelle était confondue avec une cigale....  Le metteur en scène n'aurait sans doute pas collé cette prise de son si sur la bobine était précisé, le lieu et surtout l'heure!, il aurait collé des prises de son faites vers 13h00.
Cet exemple illustre et prouve que le son, par son coté annexe n'est pas traité avec le même sérieux qu'avec les images: on oublie trop souvent de noter le contexte temporel (et géographique faute de moyens de localisation précis).
Le C.E.S.N.A propose donc un protocole de notation associées aux prises de son, car il ne suffit pas de noter pour soi, mais surtout pour permettre une utilisation par d'autres. Vous trouverez les détails dans "méthode.htm". L'idée est d'utiliser le système international de localisation radioamateur pour noter et classifier sytématiquement les archives d'après leur nom de fichier. Le calcul de ces cordonnées est fait au moyen d'un programme simple à partir des cordonnées données en latitude et longitude par le GPS.