Identifier un insecte in SITU.
Un enregistrement OQCQ vient de révèler un insecte dont
personne ne connaît la signature acoustique. Le prochain retour
dans le carré mérite une recherche approfondie, avec
une démarche différente que pour un simple
enregistrement d'ambiance.
Premier cas: la signature de l'insecte
est aisément audible, facile à entendre (en dessous de
15Khz): de retour dans le bon carré, il suffira alors de
tenter de le localiser (avec la parabole), puis de le capturer pour
l'observer visuellement!
Deuxième cas: l'insecte n'est
visible que sur un sonogramme, quelque part au
dessus de 15KHz donc inaudible pour la plupart des personnes:
il est clair que se baser simplement sur les vumètres du
magnétophone pour le localiser est possible mais incertain (on
ne saura qu'après si c'était bien le même
insecte, ou un autre animal).
Alors il
suffit d'éditer le sonogramme in SITU!!!
C'est
devenu simple, grâce à la puissance des processeurs
actuels: il suffit tout simplement d'embarquer en plus du DAT un
ordinateur portable (mini PII 300MHz) équipé d'une
carte son pour visualiser le spectre entier, pratiquement en temps
réel. Il existe aussi des spectromètres à diodes
plus pratiques encore.
Si l'émission est claire le bruit
du disque dur du portable ne devrait pas gêner (on ne se
préoccuppe pas du coté esthétique à ce
moment...)
Il se peut que certains ordinateurs portables peuvent travailler
momentanément sans faire tourner leur disque dur (en
travaillant sur la mémoire vive, mais c'est pas encore bien
évident)
Si on recherche la qualité, il faut donc
éloigner l'ordinateur du micro et préampli.
L'intérêt
de mettre au point une liaison numérique de quelques mètres
de portée devient alors évident. Ceci pourrait être
mis au point dans le cadre d'une activité radioamateur.
retour