La
norme OQCQ du
C.E.S.N.A
Une prise de son doit être "conforme OQCQ"
Un nom de fichier doit être "conforme OQ" il doit
porter l'information permettant de répondre à Où?
et à Quand?
Pour simplifier la recherche par chaîne
de caractères, nous avons mis au point une méthode
d'indexation pour condenser le nom du
fichier: La longitude latitude sera exprimé selon un
carroyage international qui est une version améliorée
du code QRA loc des radioamateurs.
Pourquoi une information OQCQ est si importante?
- Dans la nature surtout, un très grand nombre d'insectes (ou oiseaux et batraciens) ont une signature acoustique. Là ou nous voyons rien ou presque nous en entendons des dizaines, alors se servir de leur émissions sonores est le meilleur moyen de les cartographier, même si sur le moment on ne les connaît pas. C'est plus tard que le fait de connaître OQCQ est indispensable pour toute recherche.
- Dans le cas de paysages sonores humains la localisations de zones géographiques est moins critique croît t-on souvent, mais un lieu dit perdu ou une zone particulière d'une citée n'est pas si facile que ça à relocaliser sans cordonnées cartographiques
premier cas: non identification sur place d'une
ou plusieurs espèces ou hors sujet de cette espèce.
Le preneur de son ignore quelles espèces il enregistre
(parfois il ne les entend même pas dans le cas d'émissions
très aiguës, parfois même on trouvera des
insectes à identifier dans des ambiances sonore de ville ou
village), ce cas de figure est presque toujours le cas quand
plusieurs espèces d'insectes stridulent ensemble...
Le
documentaliste (ou autre personne) reconnaît ensuite les
signatures acoustiques à l'oreille et au sonogramme.
Alors
on sait que à cet endroit à telle époque il y
avait telle et telle espèces...
Alors on peut déterminer
à peu près leur densité, et comparer plus tard
avec un enregistrement fait dans le même carré pour
constater une baisse ou augmentation de ses manifestations
acoustiques. L'information "comment" peut permettre
d'estimer le niveau sonore réel.
Deuxième cas.
Preneur de
son, et documentalistes ne peuvent identifier l'insecte ou tout autre
genre d'espèce fixé sur un enregistrement:
Alors...
-Comme on sait Où et Quand cet
enregistrement a été fait, il est possible d'y
retourner dans les mêmes conditions pour retrouver et
identifier cet
insecte de visu.
- Des recoupements avec d'autres travaux futurs
peuvent permettre d'identifier l'insecte plus tard.
- Trop tard!
on retourne sur les lieux, et entre temps l'espèce s'est
éteinte. Si elle n'est pas retrouvée ailleurs, elle
restera inconnue... Cependant tout n'est pas perdu: un jour un
enregistrement fait ailleurs peut révéler de nouveau
une trace de cet insecte toujours inconnu... On saura alors après
l'avoir identifié in situ qu'il était également
présent dans tel endroit alors qu'il alors qu'il était
inconnu au moment de l'enregistrement, sinon sa seule trace avant la
disparition est une signature acoustique non identifiée.
Pour
aller plus loin encore, l'étude de traces de la présence
de cet insecte là ou il n'existe plus (fossiles par exemple)
pourra ensuite apporter des éléments de réponse
à "quel genre de milieu, climats..." grâce à
la comparaison avec les aspects biologiques commun à cet
insecte.