Financement du C.E.S.N.A
Expéditions, formations, archivage

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Nécessité de trouver un financement...

On peut toujours rêver... C'est d'ailleurs pratiquement la seule chose que l'on puisse faire sans avoir les sous...

le rêve le voila...

Sans financement le projet pourrait il être mené à bien par des passionnés? oui: il suffirait d'attendre, cela se ferait petit à petit...

Premier cas Le CESNA tournera sans appui financier, mais uniquement celui investit par la passion de ses membres. Dans ce cas l'activité sera réduite à quelques expéditions isolées, et la quantité de document accumulée inférieure à 100 heures de son par an. La rareté de documents ne permet guère alors de faire rapidement des études comparatives, car l'évolution du climat et des biotopes elle n'attend pas: il ne faut pas oublier que 10-25% des espèces vivantes sur la planète devrait disparaitre dans les 20 années à venir, ce qui représente par exemple la fin de certains concerts de batraciens, ou une note en moins par ci par là dans les somptueux concerts d'insectes tropicaux.. Le C.E.S.N.A pourra néammoins tenter de faire executer des projets autres que celui de la sonothèque, mais en rapport avec l'acoustique, comme des dosimètres de bruit. La question est en effet "qu'est ce que le C.E.S.N.A apportera de motivant pour un membre inscrit?", car tant que la sonothèque reste maigne, il n'est guère intéressant de la consulter étant donné que l'on en a vite fait le tour. Cela implique d'organiser d'autres activités en attendant qui ne nécessittent pas un lourd investissement matériel aux membres. Pas façile: Qui que vous soyez , le CESNA compte sur vous.

L'investissement minimum par studio ou centre d'étude est de 40000F (environ 6500 euros pour se procurer magnétophone DAT, GPS, micros, carte son, ordinateur+ direct-to disc+ logiciel), il est certain que cette somme est un frein à tout élan individuel.

pour un simple membre actif désireux d'enrichir ma sonothèque, il lui faut au moins le GPS, le DAT, et les Micros c'est à dire à peu près 15000 à 20000F d'investissement (remarque: acheter un DAT à 4000F au lieu de 10000 entraîne souvent à peu près 6000F de dépenses en préamplis, et alimentations micros ultérieurement).

Deuxième cas: l'association touche une aide qui lui permet de "tourner": l'accumulation de documents constitura alors rapidement une base de donnée viable qui pourra être le départ de nombreux travaux, qu'ils soient de bande son pour les documentaires, études comparatives ou disques de découverte pour le public...

Ce deuxième cas ne semble pas être bien possible dans le contexte social et économique actuel: le son est annexe, car la communication de masse est avant tout visuelle, 40% et plus des occidentaux ont une oreille déficiente, et le train de vie ne laisse guère le temps de se "pencher" sur des sons: si voir une image prend quelques secondes, écouter rééllement une prise de son prend au minimum 20mn...

Et pourtant il y a  URGENCE!!! Il ne faut pas oublier que d'ici moins de 20 ans, et en dépit de la prise de conscience des changements écologiques qui pèsent sur notre planète, il sera trop tard à bien d'endroits pour faire les prises de son dans les biotopes détruits ou fortement modifiés par les changements bioclimatiques si nous ne les enregistrons pas massivement dés maintenant. Après il sera trop tard: pour l'Indonésie, Les Mascareignes, et Madagascar c'est déjà trop tard!!! Si les gouvernements comprennent l'importance de conserver scientifiquement les traces sonores de ce millénaire, un budget devrait être assuré, à titre d'entreprise à intérêt public.
Avec des prises de son trop rares et ponctuelles, nous risquons  sérieusement de perdre la trace acoustique d'une multitude d'espèces, vouées alors au silence pour l'éternité, comme pour l'oiseau bleu, la huppe de bourbon, et les milliers d'insectes qui ont déjà disparu  avant que les magnétophones existent, ou avant qu'un preneur de son visite la région.


Évaluation des besoins du C.E.S.N.A

Expéditions.

Hypothèse: le cesna devient "intéressant" avec 100h de prises de son brut par an et par zone géographiques de la taille d'un pays comme la france: Un financement serait bien sur nécessaire pour favoriser les expéditions et l'équipement de celles-ci, de manière à récolter AU MOINS 100H de documents sonore conformes OQCQ (où, quand, comment qualité) par an et par pays, et encore ce chiffre est symbolique, car un pays compte des dizaines et des dizaines de biotopes différents, et il faudrait au moins 100h/an par biotope!!! Ce qui signifie à peu près une centaine d'expéditions de 2 à 4 personnes par an aux quatre coins du globe... Une telle entretprise, si elle existait serait alors une branche de la recherche... Chargée de sauver un patrimoine en perdition: les concerts naturels de notre planète.
Le moyen idéal de mener des expéditions de longue durée serait l'utilisation de voiliers prééquipés pour l'archivage: un bateau permettant en effet de se déplacer dans le monde en "restant chez soi" avec le matériel. Ces voiliers seraient en fait des annexes mouvantes du C.E.S.N.A: accostés, leur équipage collecterait des prises de son (et aussi des images et divers documents pouvant y être associés), et profiterait des traversées pour trier, indexer et archiver les acquisitions, au moyen d'un ordinateur embarqué: cette façon de travailler permettrait un archivage plus riche, plus cohérent et plus fiable car:
- les mêmes personnes font les enregistrements et l'archivage.
- les souvenirs sont encore frais durant cette phase du travail.C'est un détail très important, si!
Une autre solution serait d'acheter les prises de son OQCQ à un prix suffisant pour rendre motivantes les expéditions individuelles, mais il sera sans doute nécessaire de fournir un stage pour éviter le gâchis qui résulterait de divers oublis de notes ou erreurs techniques. Tout est possible avec des sous.

Qui pourrait ressentir le besoin de financer ce "sauvetage" du patrimoine bioacoustique mondial? Cette question espérons trouvera une réponse avant 20 ans. Et il sera bien tard dans 20 ans...

Matériel:


Enregistrer: DAT (Portapro), micros de plusieurs types: Ambiance, Canons (AKG895), micro acoustique, parabole (Télinga), détecteurs d'ultrason.
 localiser: Un GPS... Pas n'importe lequel: il devra marcher même sous la canopée: donc il devra donc être très sensible pour fonctionner même dans la forêt équatoriale. Le seul GPS vraiment adapté est le Garmin 2+. Il marche en effet sous les arbres.
Illustrer: appareils photos de bonne qualité à mise au point manuelle,  si numérique au moins 2 millions de pixels (attendre encore, les appareils numériques sont loin d'être assez bon encore, ou argentiques (diapositives et film négatifs).

Formations

Les expéditions risquent d'être du gâchis si la formation des preneurs de son n'est pas assurée avant le départ, car si la maîtrise du son paraît simple sur le papier, il y a cependant un certain savoir faire, et surtout un état d'esprit adapté à acquérir: Dans l'hypothèse de 200 à 400 départs par an, il faudrait alors former 200 à 400 personnes par an. Cette activité pourrait être menée en 40 stages par an de moins de 10 participants (si le nombre de stagiaires est trop élevé par instructeur, il sera difficile de répondre aux questions individuelles)


Archivage

Une telle masse de données nécessite des moyens humains et financiers  pour être archivée. Le traitement de 1h de prise de son demandant en moyenne 4h de travail, gérer une sonothèque recevant 10000H de prises de son par an, soit 40000H de travail occuperaient facilement à plein temps environ 25 personnes. 10000H de prises de son, soit 30 heures (presque 20Go de données!) par jour, peut paraître énorme: Pourtant répartit sur le monde entier, cela permettrait tout juste de récupérer 24 heures d'enregistrements sonores par pays et par saison! Il faut également penser qu'une telle masse de documents ne peut pas être confiée à un particulier: il faudra alors au moins deux locaux (ou plus), et la garantie de la sécurité pour chaque  local: La sonothèque étant vulnérable à quelconque catastrophe (incendie, cambriolage), les doubles de documents sont une sécurité indispensable, et naturellement il faut les stocker ailleurs, dans d'autres locaux. L'apparition du HD-rom (contenance 50 à 100 CD) devrait dans un avenir proche faciliter l'archivage (gain de place).
Dans le cas de grandes proportions des expéditions menés par des bateaux équipés, la phase d'archivage en studio serait moins lourde, et se réduirait à la copie des exemplaires de sureté ou de vulgarisation.
 

Matériel:
 

Archiver et travailler: environ 25  lecteurs de cassettes DAT et autant de postes de travail, équipés direct to disc: ce sera des ordinateurs SCSI pourvus d'une carte son numérique, de disques durs rapides et de deux graveurs de CD, plus les logiciels d'acquisition sonore (Sound forge et Samplitude 2496). Actuellement c'est Windows NT qui est le mieux adapté à ce travail, mais Linux devrait aussi convenir pour l'archivage des documents bruts. On ajoutera au moins un scanner à film, et à plat pour les documents (cartes). Le maximum de cartes précises, l'ensemble couvrant toutes les régions du globe
Illustrer: Au moins une imprimante laser couleur...
Et à tout cela il faut ajouter tous les menus détails et imprévus...
Une telle entreprise ne peut donc être l'affaire d'un petit groupe de passionnés subventionnant celle-ci avec leur argent de poche!
 

 

Rentrées d'argent possibles:

 La recherche. (Étude de l'impact de l'effet de serre, impact de la pollution, de la pression humaine, entomologie, ornithologie...)
Le tourisme. Les agences organisant du tourisme "écologique" pourraient aider les expéditions du C.E.S.N.A, en proposant aux clients de leurs voyages une formation et le prêt de matériel. Le cesna pourrait offrir des études visant à réduire le fameux paramètre bien oublié: la quantité de nuisances divisée par le nombre de personnes. La prise en compte de ce paramètre permet d'augmenter la capacité d'acceuil d'une région sans augmenter les nuisance dégradant la qualité de vie, donc la qualité tout court d'une région, donc pour ceux qui pensent ainsi, sa "solvabilité"...
Le multimédia: Les documents multimédia scolaires, de vulgarisation, et surtout les atlas disposeront de documents sonores de source sure, sans risque d'erreur de contexte
Le cinéma (sonoriser les films et documentaires avec les prises de son OQCQ éviteraient bien des erreurs de contexte!!!), il achèteraient le droit d'utiliser les prises de son.
Le commerce (vente de disques d'ambiances sonores, éventuellement "sur mesure")
Visites du musée: Nous pouvons imaginer un auditorium ouvert au public: celui-ci pourrait alors visiter les paysages sonores du monde donc prendre conscience du patrimoine que ceux ci représentent.
Subventions diverses: Dans le futur: une sonothèque témoin de la "richesse biologique au tout début du troisième millénaire à nos jours" sera, tout simplement un patrimoine international, mondial, un véritable trésor historique à bâtir des maintenant, avant qu'il ne soit trop tard... L'intérêt d'un tel patrimoine pour les générations futures n'est pas à démontrer... C'est l'évidence même!

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