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présentation
Stages
de découvertes.
matos.
tenir un Micro se
localiser archivage
Le
C.E.S.N.A. propose des stages de formation afin de garantir un
minimum de gâchis durant l'acquisition des documents sonores.
Type de gâchis à éviter:
prises
de son perdues ou de mauvaise qualité.
- saturation
-
erreurs de manipulation
- mauvais choix du micro
- bruits
parasites...
contexte
perdu
- pas de prise de note, ou sinon;
- lieu vague et
imprécis.
-pas d'information de date ou heure
-information difficiles à récupérer dans
l'avenir (danger de noter l'heure légale adoptée dans
le pays, lieux "perdus" seulement mentionnés sur
certaines cartes, écriture illisible ou note orale dictée
en marmonant...)
- archivage ne permettant pas le suivi des
notes... (prises de notes éparpillés sur d'autres
supports, et se référant à des cartes non
standard (typique carte des éditions machin pli numéro
tant) !!! remarque: les cartes IGN ont de répères dont
la logique de calcul n'est valable que pour une carte IGN, et même
pas la carte IGN voisine. Ne comptez donc que sur les repères
de latitude et de longitude, internationaux. Ce point délicat
a été à l'origine de la méthode
abordée dans les documents joints.
Le
matos.
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Un
minimum de technique permettra aux futurs preneurs de son d'éviter
le classique gâchis du aux fautes techniques...
Il faut
savoir éviter les 3 sortes de Saturation, après avoir
bien sur appris comment les détecter: En résumé.
- La saturation de niveau, saturation
numérique par dépassement de valeur: Lorsque que
il n'y a plus de nombre disponible pour le codage numérique
(les vumètres sont au bout), la forme d'onde est aplatie: des
crépitement apparaissent: remède: baisser le niveau
d'entrée; couper le préamplificateur...
-
La saturation de préampli, saturation analogique du préampli
par blocage et saturation des transistors d'entrée est
plus traître: les vumètres ne sont pas forcément
au bout: la saturation se produit dans le premier étage
d'amplification: seul remède possible: couper le préampli,
ou enclencher l'atténuateur d'entrée (baisser le niveau
ne sert en effet à rien car il ne joue que sur la deuxième
partie amplificatrice). Les formes d'ondes saturées de cette
manière sont rarement symétriques par rapport à
l'axe des tensions.
Au fait?! pourquoi n'y
a t'il pas de réglage de niveau du premier étage de
préamplification? Parceque à ce niveau là les
courants sont extrèmement faible et qu'il est nécéessaire
à recourir à des composants tels que les résistances
à faible bruit, type couche métal. Les résistances
au carbone, ou réglabes (potentiomètres) génèrent
bien trop de souffle...
- La
saturation peut directement se produire aussi dans le micro
(saturation analogique) !!! Le seul remède est donc de
reculer (fréquent avec les insectes)
Les différences
avec les appareils analogiques:
Il n'y a pas de rouge: dans
les vumètres classiques le rouge est en effet une zone ou
l'enregistrement au delà de la plage linéaire de la
dynamique est possible mais avec de la distorsion: La bande
analogique sature "progressivement". Dans le cas d'un
appareil numérique: tout est bon jusqu'à 99% du niveau,
mais à 101% ça sature. Il faut donc apprendre à
gérer une marge de sécurité. Les DAT et
logiciels de montage disposent très souvent d'un crétemètre
qui mémorise la valeur de la pointe d'intensité la plus
forte d'un enregistrement. Si il indique "over100%" alors
certains sons de l'enregistrement n'ont pu être enregistré
sans saturation...
Certain DAT introduise une distorsion
volontaire de la dynamique à partir de -6db afin de simuler
une saturation analogique: au lieu de saturer d'un coup ça
sature progressivement. Dans certains cas, voie, musique cela limite
les dégats, mais de la distorsion est produite à des
niveaux où elle pourrait être évité
Savoir tenir un Micro.
Bien souvent
on préférera les réflecteurs paraboliques
équipés d'une tête stéréo, Dans
tous les cas plus sensibles encore que l'oreille humaine...
Cela signifie en premier lieu: savoir gérer... sa respiration: ÉVITER ABSOLUMENT les apnées entrecoupés de souffle puissant, et les expirations saccadées: elles s'entendent sur l'enregistrement et font parfois fuir votre sujet sonore!. Il faudra apprendre à obtenir de ses poumons un cycle d'inspiration au débit régulier, dans lequel les expirations durent le double de temps que les inspirations, à un rythme très lent. Les expirations seront forcées pour éviter l'accumulation de CO2 source de sensation d'essoufflement. La tension musculaire des poignets doit être le plus faible possible, la main lâche, juste pour pas que la poignée du micro glisse, sinon le bruit des articulations et des muscles sera transmis au micro...
Dans
le cas du micro directif on devra veiller à ce que les
stagiaires apprennent à gérer les "travelling",
comme au cinéma, on ne doit pas modifier les cadrages
n'importe comment. En fait il faut éviter de trop bouger car
on module d'une manière trop artificielle un paysage sonore,
et en cas de fond sonore important il faut apprendre à cadrer
harmonieusement. Une fois le cadrage trouvé, il faut garder
une position fixe sous peine de détruire la dynamique
naturelle.
La cas d'un sujet isolé à poursuivre est
assez rare...
Mais on peut choisir d'autre sortes de micros
peu directifs, le plus réaliste étant un casque de
Walkman dans lequel les écouteurs sont remplacés par
des capteurs électret de qualité: c'est la tête
du preneur de son qui reconstitue une image stéréo,
dans ce cas: la tentation de tourner la tête doit totalement
être réprimée. Le mieux est même de
poser le tout sur une tête artificielle et de laisser
tourner... le magnéto, pas la tête!
La paire de
cardioïdes donne de bon résultats à condition
qu'il n'y ait pas de vent: il y a tout un compromis à trouver
quant à l'espacement et la différence d'angle des deux
micros...
le plus
simple est de disposer d'un GPS, de la taille d'un talki, il
permettra de noter exactement où et quand a été
fait un enregistrement, et de noter l'heure G.M.T.
Mais
attention! vérifiez que le GPS puisse fonctionner: il y une
manière de le tenir pour cela, car il doit être en
mesure de recevoir les ondes des satellites: par exemple il ne
fonctionnera pas forcément contre un mur, dans la poche, ou
sous des arbres au feuillage très dense!!!
Utiliser un GPS
ne dispense pas de ne pas utiliser les cartes bien au contraire: non
seulement la carte n'est pas tributaire de la réception, mais
elle permet de retrouver les cordonnées des lieux où on
n'est pas encore allé, donne des repères... Les
stagiaires apprendront alors à préparer une carte
(ammorce et traçé d'un quadrillage en carré
"QRA-locator") puis à traduire et utiliser les
données cartographiques du GPS à lire sur la carte ou
depuis un lieux sur une carte le retrouver au GPS....
Le
contexte:
Date heure, lieu. Pourquoi absolument
l'heure solaire? Parceque:
L'heure solaire est celle de la
nature. Des tables uniquement basés sur la latitude et
les saisons permettront de savoir l'état d'avancement du
crépuscule ou de l'aube en particulier. Ces tables sont alors
faciles à calculer. il suffit de les faire pour un seul
méridien et elles sont valables partout avec une précision
suffisante...
Noter des horaire en heure internationale est la
meilleure solution pour retrouver l'heure solaire (grâce aux
cordonnées), se référer à l'heure légale
entraînera dans le futur des fastidieuses recherches (avaient
t'on à cette époque deux heures ou une heure
d'avance?, à combien de degrés était le preneur
de son du méridien?...)
L'archivage informatique: seconde partie du Stage.
L'informatique
évoluant à grande vitesse, il serait hasardeux de se
baser sur un logiciel spécifique. Seront donc abordées
les généralités toujours valables.
Un
système informatique n'est gérable que si les noms de
fichiers répondent à un protocole très précis...
Les fichiers doivent "survivre"
le plus possible à une évolution rapide.
Le
C.E.S.N.A propose donc un protocole de notation associées aux
prises de son basé sur le QRA locator des radio amateurs.
Le minimum d'information possible: le
simple nom du fichier contenant la matière sonore permettra
toujours de savoir la date l'heure solaire, le lieu sur la planète
soit à 200m près, soit à 20m près...
Actuellement ce système est testé
in situ par l'auteur de ces lignes. Des correction mineures de
protocole sont encore effectués suivant les lacunes
découvertes à l'usage mais il sera fixé avant la
fin de l'année.
à
partir de 2001 toutes les données devront s'y référer
scrupuleusement.
Le C.E.S.N.A. se
refuse d'accepter dans sa base de donnée des prises de son au
contexte inconnu ou insuffisant afin de garantir dans le futur une
facilité de gestion de sa base sonore.
Les
généralités:
-présentation
des périphérique indispensable et des performances de
l'ordinateur. Importance des périphériques SCSI,
carte sons spécifiques, systèmes d'exploitation,
importance du partitionement des disques et optimisation de la
vitesse d'accès...
-Le
transfert vers l'ordinateur
Visualiser
le spectre à la recherche de sons non audibles révélateurs
d'espèces (certains insectes et chauves souris, sons
immédiatement au dessus en fréquence d'un autre qui les
masque pour l'oreille...)
-nommer
les fichiers contenant le son pour les graver ou les inclure dans
des supports à grande capacité.
-
créer une base de donnée sous forme de fichier
texte uniquement pour ne jamais dépendre d'un logiciel
spécifique... L'astuce est d'utiliser des chaînes de
caractère facile à chercher et de tout trier par ordre
chronologique: le code QRA-loc permettant de retrouver les lieux, et
l'ordinateur triant spontanément les fichiers par ordre
alphanumérique, on a déjà sur tous les fichiers
à la fois un tri par lieu, par date et par nom...
Le
montage informatique 3em partie du stage.
Et
peut être la plus intéressante.
Avant
de découvrir le montage proprement dit sera abordé
comment utiliser les fichiers d'indexation (les fameux
fichiers texte) et le nom des fichiers de son, pour retrouver
ce que l'on désire.
Le
montage informatique ne modifie en aucun cas les fichiers de base,
les archives de la sonothèque. On peut se permettre d'utiliser
les dernière techniques du moment pour sortir une belle piste
sonore (en général un CD-audio). Les noms de fichier,
la base de donné texte, permettront de savoir jusqu'à
la gravure du CD d'où viennent chaque secondes de son utilisé
dans les montages. Le but du CESNA étant aussi de publier des
oeuvres sonore accompagnées d'un commentaire uniquement
tirés directement des éléments notés sur
le terrain. Les stagiaires apprendront à conserver
jusqu'au bout les informations annexes à la prise de son (au
minimum se sera où et quand!!!)
Le
transfert.
L'analyse: utiliser
un logiciel capable d'afficher le sonogramme: Cool édid pro
par exemple, la démo permet déjà de "scanner"
des fichiers de 30mn gratuitement, c'est à dire la totalité
d'une prises de son car il est très rare d'avoir plus de 30 mn
par séquence... Cette opération est nécessaire:
elle permet de retrouver des sons inaudibles ou presque: spectres
d'insectes, cris de chauve souris, oiseaux... de cette partie peut
dépendre de nouvelles découvertes, par exemple une idée
du pourcentage de sauterelles Ruspolia Nitidula qui sont vertes et de
celles qui sont marron, du fait que leur spectre sonore est différent
au sonogramme!!!, ou vérifier si il y a des chauves souris
criant vers 16-22KHz)
Le
montage "virtuel" (la matière sonore enregistrée
reste brute, le son qui sort est le résultat du montage
calculé en temps réel: en sauvegardant les projets
virtuels, pour quelques kilo octets on disposera maintenant du
travail finit en plus de la matière brute, toutefois le
travail finit demande un logiciel pour le jouer).
Beaucoup
de logiciels permettent cette étape. Le CESNA devrait adopter
Samplitude 2496 pour les montages diffiçilles. Un logiçiel
gratuit est supceptible de fournir des services suffisants pour
l'archivage: c'est Audacity.
La
gravure de CD (ou le transfert de la piste sonore vers un support
audio indépendant par la suite de l'informatique...