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le C.E.S.N.A présentation.


le Centre d'Étude du Spectre Naturel et Anthropologique
est une association proposant de définir l'archivage du patrimoine acoustique naturel et humain (sonothèque ) afin de garantir un minimum de qualité et surtout la traçabilité des prises de son pour les éventuelles recherches scientifiques de l'avenir.

L'idée de la création du C.E.S.N.A est née suite à des travaux effectués chez un éditeur afin de publier des chants d'insectes qui s'étaient accumulés dans les tiroirs d'une sonothèque. La curiosité de savoir où et quand précisément ne pouvait être assouvie par l'auteur..

La sonothèque du C.E.S.N.A deviendra un musée sonore, la mémoire des paysages sonores du début de ce millénaire.
 C'est à dire une banque de données acoustiques de notre planète dont la réalisation est UNE URGENCE!

Un détail est de la plus grande importance... Stocker ne suffit pas: il faut en plus horodater et localiser toutes les sources sonores avec un maximum de précision... Tel est le but du CESNA, cela est possible grâce au respect d'un protocole bien défini.

Alors qu'en 2001 nous entrons dans le troisième millénaire... Le contexte actuel n'est pas très brillant, particulièrement du coté de la nature:
Nous vivons à l'aube du troisième millénaire un appauvrissement biologique sans précédent: les concerts acoustiques que nous donnent encore les divers milieux de notre planète sont à archiver enfin de garder une trace de ce patrimoine plus que menacé... Il y a urgence.
Nous pouvons déplorer que des millions d'espèces disparaissent chaque année, dont nombre d'insectes stridulants, de cigales et batraciens, d'oiseaux... Beaucoup de scientifiques tentent de conserver des traces de ces espèces, mais presque toujours on oublie de garder en mémoire les concerts que donnent certains d'entre elles... Pourtant il existe maintenant tout le matériel nécessaire pour enregistrer (DAT), localiser (GPS) et archiver (graveurs), depuis la généralisation du numérique et la présence d'ordinateurs performants, capables de servir de studio numérique. Nous devons prendre conscience à temps de la valeur inestimable que prendrait une banque de données sonores d'ici quelques années ou quelques décennies, du fait de la disparition de certaines de ces espèces émettant des sons, constituants du paysage sonore.
Actuellement les documents sonores associés à l'industrie cinématographique ou  accumulés par des passionnés sont dispersés, sont rarement accompagnés de prises de notes sérieuses et ne répondent à aucun protocole garantissant une qualité et une traçabilité suffisante. Cet état de fait est un véritable gâchis du point de vue scientifique. Il est souvent impossible de retrouver le contexte géographique exact ainsi que temporel de ces documents et souvent le caractère annexe de ces enregistrements sonore n'exige pas d'eux une qualité suffisante pour une autre utilisation, et l'absence de données empêchent une étude comparative avec des documents plus récents, pour mesurer l'évolution. Nous voyons apparaître alors des documentaires, des films ou des disques dont la bande son ne correspond même pas avec les images ou l'histoire (ambiances sonore d'automne sur des images de printemps, sons d'Europe sur des images d'Afrique du sud... etc. ).
Pire encore: des disques de découverte avec des explications erronées... (C'est la créationd'un de ces disques qui a donné l'idée de ce projet) Le but du C.E.S.N.A est donc  de mettre enfin fin à cette lacune: tout document sonore archivé au C.E.S.N.A portera avec lui l'essentiel des informations pour éviter toute erreur de contexte.
 

 

Le contexte humain:

l'idée de base de notre association n'était au début que la prise en compte des paysages sonores naturels, mais les paysages sonores humains, généralement considérés comme "pollution sonore" peuvent aussi être archivés, en effet des changements profonds s'opèrent et influent sur les paysages sonores: évolution des moteurs (à Katmandou c'est ahurissant!) bruits de cuisines révèlent l'évolution des modes de cuisson (la célèbre cot cot minute qui résonnait dans les années septante dans les rues des villes françaises et que l'on retrouve 30 ans plus tard au Népal), rodéos de mobylettes (remplacées progressivement par des scooters) sont des exemples de paysages sonore humains témoins d'une époque, et qui eux aussi évoluent. Ces ambiances sonores aussi peuvent servir au cinéma. Plus loin de "chez nous", des paysages sonores humains peuvent évoluer de manière radicale (musique traditionnelles et ambiances de villages perdus, bouleversés par la mécanisation.

Mener des expéditions, obtenir les moyens matériels, former du personnel...
Pour garder une trace de ce patrimoine acoustique que nous sommes en train de perdre, il nous faut organiser des expéditions et former des preneurs de son spécialement pour cette activité (cette notion peut aussi s'étendre à la prise de vue) Des stages de formation permettront aux futurs membres d'expédition de respecter les conditions minimum pour garantir la cohérence de la sonothèque et le respect du protocole  OQCQ   qui doit être vulgarisé le plus vite et le plus possible. L'urgence due à la perte rapide de la biodiversité devrait être une raison suffisante pour former et financer rapidement de telles expéditions, afin d'avoir dans les 10 ans une quantité suffisante de documents qui ne pourraient être récoltés par une poignée de personnes ne disposant que de moyens limités. à défaut de stage: des documents tels que livres, site Internet, et notices livrées avec les DAT devront détailler le protocole à respecter pour la BIOACOUSTIQUE. Ceci permettrait à la sonothèque de s'enrichir de documents d'autres personnes ayant respecté le protocole...
Les documents devront être stockés sous formes de fichiers généralement reconnus.

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